Point de vue de l’un des jurés

 

 

 

Je n’ai pas la réputation d’être tendre avec les visions des vins aux styles volontairement aguicheurs, reproduits à l’infini, colorés à outrance, concentrés à façon.

En vérité, je ne conçois pas les vins qui adaptent leur style à la demande du jour. Et beaucoup savent (les plus sages) que la demande change en permanence, en fonction des lieux, des habitudes, des pays, des continents.

Vous l’avez bien compris un pinot noir « noir », aux reflets d’encre, ne m’impressionne pas, je m’en éloigne comme un réflexe.

Rien qu’aujourd’hui, je veux bien que l’on m’attribue la responsabilité d’un espoir, d’un rêve peut-être, d’une envie c’est sûr ; et cette envie à une couleur, c’est le rouge – pas n’importe lequel – le rouge cardinal, rouge alizarine, rouge d’aniline, rouge ponceau, et j’en passe.

Ce matin, cette couleur rouge, je l’ai observée, admirée, sentie et ressentie, touchée presque. Cette couleur portait un nom « Pinot Noir » ; et à ma table elle n’était pas noire !

C’est pour cela que, malgré un emploi du temps souvent surchargé, je tiens à chaque fois que je le peux, à être présent ici parmi vous pour me ressourcer, pour me nettoyer de toutes ces « toxines » que je ramène avec moi de par le monde. Ici, j’y retrouve les vraies valeurs de nos deux grands cépages superstars le Pinot Noir, le Chardonnay … sans oublier le Gamay, l’Aligoté et le Sauvignon.

 

Gérard Margeon
Executive Sommelier,
Groupe Alain Ducasse

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